#27 - 🗑️Le dirty business de la calomnie 2.0 et la fin d'une époque pour les Podcasts

En bonus un générateur de nom de marque pour tes projets

Hello,
Encore une semaine chargée chez moi avec de jolis projets qui avancent. J’espère pouvoir t’en dire plus prochainement.

Quoi qu’il en soit bienvenue aux 12 nouveaux abonnés de la semaine, j’espère que cette newsletter vous plaira et n’hésitez pas à donner votre feedback c’est précieux pour moi.

Cette semaine j’ai un programme chargé pour toi puisqu’on va parler :

• 🗑️Du dirty business de la calomnie en ligne

• 🏷️ D’un outil idéal si tu cherches à créer une marque

• 🎙️D’un tournant majeur dans la monétisation des podcasts

• 👩🏻‍💻D’une ressource précieuse pour évaluer les entreprises “remote friendly”

Si tu n’as pas encore fait ta BA ce mois-ci, il n’est jamais trop tard pour partager cette newsletter avec quelqu’un que tu veux rendre plus intelligent. 😘

🗑️Le dirty business de la calomnie 2.0

Savais-tu qu’il existe aux US des sites spécialisés si tu veux balancer ton copain infidèle ou dénigrer un collègue ?

Ça fait froid dans le dos n’est-ce pas ?😱
J’ai découvert cela via un excellent article du NY Post dans lequel le journaliste Aaron Krolik a volontairement publié un article dans lequel il se qualifiait de looser incompétent pour voir à qui profite le crime.

Là ou ça devient vicieux…

Car le pire c’est qu’un véritable business s’est monté pour reprendre et amplifier les contenus dénigrants sur une constellation de sites. L’objectif : répandre la mauvaise parole partout sur Internet s’assurant que Google remonte les articles en bonne position dès qu’on tape le nom de la personne calomniée.

Heureusement il existe des sociétés bien intentionnées qui te proposent de “nettoyer le web” pour laver ton honneur… Sauf qu’en fait elles sont tenues par les mêmes personnes qui gèrent les sites calomnieux.

Illustration du business de la réputation en ligne

Quelle est l’ampleur du phénomène ?
Un mois seulement après la publication de son article négatif, Aaron Krolik a identifié 21 copies réparties sur 15 sites.

En tout on parle d’environ 150.000 posts impliquant près de 50.000 personnes.

Pense à l’impact que peuvent avoir ces articles sur la vie pro et perso de ces personnes…

Combien coûte le fait de nettoyer son image ?
Au cours de l’enquête, plusieurs tarifs sont apparus. Commençant à 750$ pour supprimer un post jusqu’à 4.000 pour 2 posts en fonction des sites concernés. Le pire c’est que l’extorsion ne s’arrête généralement pas là puisque les propriétaires de sites menacent ensuite de republier les posts.
Bref c’est de l’extorsion pure et simple.

Qui se cache derrière ce business ?
L’enquête a plusieurs fois mené à une seule et même personne : Vikram Parmar. Il est en effet identifié comme étant à la fois propriétaire des domaines des sites qui postent les articles négatifs et des sociétés qui nettoient la réputation.
On est après tout jamais mieux servi que par soi-même…

Enfin, l’article donne quelques tips utiles comme le fait que Google dispose d’un formulaire officiel pour demander la suppression d’un contenu dans ses résultats (c’est le fameux droit à l’oubli).

🏷️ Un outil top si tu cherches à créer une marque

D’où vient le nom de cette newsletter ? 🤔
Je sais que tu as dû te poser la question plusieurs fois. En effet comme tu as pu le voir j’ai fait un vrai effort de branding pour lancer cette newsletter.

J’ai pensé à pleins de noms et puis j’ai finalement décidé de rester simple et basique car cette newsletter est et restera personnelle et qu’il n’était pas nécessaire de plus me prendre la tête.

En plus il faut le reconnaître, je suis complètement nul pour trouver des noms.

Et si tu es comme moi, saches que depuis j’ai découvert un super générateur de marque.

Namelix est un site qui génère des noms de marques à partir de mots-clés mais cela ne s’arrête pas là.
En effet, plus qu’une liste de marques, cette application va te générer des exemples de logos et t’indiquer si le nom de domaine correspondant est disponible.

Bref, peut-être que mon prochain projet aura un nom plus original 😒.

🎙️Vers la fin des podcasts gratuits ?

Tu le sais maintenant, je suis un fan de podcasts, j’ai d’ailleurs dédié un numéro entier de cette newsletter au sujet.
Autant de dire que 2 infos sorties la semaine dernière n’ont pas manqué d’attirer mon attention. En effet en l’espace de quelques jours, on a appris qu’Apple lançait une offre d’abonnement payant aux podcasts et que Spotify lui emboîtait le pas.

Rassure-toi, cela ne signifie pas que tous les podcasts vont devenir payants mais bien qu’il y aura désormais des moyens de monétiser tout ou partie de l’accès à ces contenus pour les créateurs à la source c’est-à-dire directement depuis l’application utilisée pour écouter les podcasts.

Car en vérité il était déjà possible pour les podcasteurs de monétiser tout ou partie de leurs émissions (notamment via les flux privés sur Patreon). Seulement le move introduit par les 2 plateformes n’est pas neutre du tout et c’est certainement une partie de l’avenir de la distribution de podcasts qui est en jeu.

En effet, aujourd’hui un podcast peut être disponible via plusieurs plateformes d’écoutes sans problème particulier. Le créateur déclare son podcast et la plateforme l’indexe en proposant les futurs épisodes aux abonnés. C’est une approche très “open” de la consommation basée sur un des fondements du web 1.0 : le flux RSS. C’est ainsi qu’un même podcast peut être dispo sur Spotify, Apple Podcast ou bien Pocketcast.

Seulement dès lors qu’un créateur propose des contenus payants sur une plateforme (par exemple Spotify), pourra-t-il continuer à distribuer les contenus non payants sur d’autres plateformes ? Cela introduirait des différences entre le contenu d’un podcast en fonction du support de consultation. Le créateur souhaitera-t-il continuer à proposer conjointement une offre gratuite et une autre payante ? Cela devient compliqué à gérer pour le podcasteur et difficile à expliquer aux auditeurs.

Les créateurs pourraient être tentés de donner l’exclusivité de la diffusion à certaines plateformes (c’est d’ailleurs déjà le cas pour les plus gros).

Bref, tu l’auras compris, c’est peut-être le début de la fin de la distribution décentralisée de podcasts. Pour le bonheur des créateurs… Et surtout des plateformes 🤑.

👩🏻‍💻Le meilleur référentiel d'entreprises qui embauchent en remote

Je suis de ceux qui pensent qu’il y aura un avant/après pandémie concernant le marché du travail.

Si on commence à voir les attentes des collaborateurs, reste aux entreprises à s’adapter pour ne pas être pénalisées car leur attitude par rapport au travail à distance va devenir un des critères de choix au même titre que la mission et la rémunération.

Toutefois il n’y avait pas encore de référentiel classant les entreprises adeptes du remote.

C’est désormais réparé avec the Remote Clan qui propose un classement des entreprises suivant 38 critères :

• Adoption du travail à distance

• Flexibilité des horaires

• Remboursement de l’équipement

• Organisation de rassemblements annuels (les fameuses retreats)

Je te l’accorde c’est très US centric tout ça mais je ne serais pas étonné de voir certains de ces critères débarquer sur les sites qui évaluent les entreprises comme Glassdoor.

Tiens, ça m’intéresse, pourrais-tu refuser un job si l’entreprise est contre le travail à distance ?

C’est déjà tout pour cette semaine !
Si ça t’a plu, n’hésite pas à laisser un petit commentaire ou à répondre à ce mail.